Pensée du vendredi 21 août 2009
Dans le livre de la Genèse, il est dit qu’après qu’Adam et …
Dans le livre de la Genèse, il est dit qu’après qu’Adam et Ève, sur la suggestion du serpent, eurent mangé du fruit défendu, ils se cachèrent du Seigneur qui parcourait le jardin dans la brise du soir. Dieu appelle Adam : « Où es-tu ?… Est-ce que tu as mangé de l’arbre dont je t’avais défendu de manger ? L’homme répondit : La femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre et j’en ai mangé. Et l’Éternel Dieu dit à la femme : Pourquoi as-tu fait cela ? La femme répondit : Le serpent m’a séduite et j’en ai mangé. » Une tradition rapporte que le fruit mangé par Adam et Ève était une pomme, une autre que c’était une figue… Peu importe. Ce qu’il faut voir dans ce texte, c’est que les tentations auxquelles nous succombons sont comparables à de la nourriture que nous absorbons. Le serpent, qui est une personnification du mal, tente Ève en lui proposant de manger du fruit défendu ; ensuite, Ève le propose à Adam. Et quand Dieu leur demande ce qui s’est passé, Adam accuse Ève et Ève accuse le serpent. En réalité, faire retomber la responsabilité de ses fautes sur un tentateur (ou une tentatrice) ne les excuse pas. Si on a mal agi, on est coupable. Il ne faut pas succomber, il ne faut pas « manger », c’est tout, afin de ne pas avoir honte de se présenter devant le Seigneur chaque fois qu’Il nous demande : « Où es-tu ? »
Omraam Mikhaël Aïvanhov
