Pensée du samedi 25 août 2001

L'amour des humains est souvent comparable à un poêle dont …

25/08/2001

L'amour des humains est souvent comparable à un poêle dont la fumée ne cesse de noircir leur être intérieur. Quand ce poêle marche, on tient les fenêtres fermées, on manque d'air, on s'assoupit et la vitalité diminue. Arrive le soleil, l'amour spirituel, on ouvre toutes grandes les fenêtres, l'air pur entre, on revit ! Alors, essayez de ne plus trop compter sur votre poêle, c'est-à-dire sur vos passions, vos instincts, vos convoitises, car ils tiennent fermées les fenêtres de votre âme, ils empêchent l'air d'entrer, ils s'opposent à ce qui est le plus vivant en vous. Ne craignez pas qu'une vie réglée par la mesure et la raison vous fasse mourir d'ennui. Non, le jour où le soleil de la sagesse et de l'amour divins commencera à vous effleurer, vous constaterez vous-même que ces satisfactions passionnelles, qui auparavant comptaient tellement pour vous, peu à peu ne représentent plus rien. Votre demeure intérieure deviendra lumineuse et pure, et vous connaîtrez la vraie joie.